WHEN WORLDS COLLIDE ’94

ECW WHEN WORLDS COLLIDE ‘94

14/05/1994

ECW When Worlds Collide 94

wwe.com


– Joey Styles assure les commentaires pour ce programme, en direct depuis l’ECW Arena de Philadelphie.


MATCH 1 : THE ROCKIN’ REBEL VS TOMMY DREAMER (06:21)

VAINQUEUR : TOMMY DREAMER

PRISE DE FINITION : LOU THEZ PRESS

NOTE : * ¼


Le Rockin’ Rebel, suivi de près par son manager Jason, s’avance vers le ring pour un combat en solo. Le toujours aussi populaire Tommy Dreamer le rejoint, acclamé par le public de Philadelphie.

On sent quelques tensions en début de rencontre, alors que Dreamer surprend son adversaire avec une gifle. Les premiers contacts sont nerveux, alors qu’on reste sur du catch on-ne-peut-plus classique, rien d’incroyable à noter. Dominant une partie du combat, le Rebel semble s’être blessé au genou après un Spinebuster. Dreamer en profite et immobilise Rockin’ Rebel avec un Lou Thez Press.


MATCH 2 : ECW TV TITLE MATCH : 911 W/PAUL E. DANGEROUSLY VS MIKEY WHIPWRECK © (01:42)

VAINQUEUR : MIKEY WHIPWRECK PAR DQ

PRISE DE FINITION : CHOKESLAM SUR L’ARBITRE

NOTE : * ½


Nous apprenons que Mikey Whipwreck est entre-temps devenu… ECW TV Champion ! Et qu’il remet sa ceinture en jeu ce soir face à… 911 ! Désormais très populaire, Whipwreck rejoint le ring sous les chants « Mikey ! » du public. Il est rejoint par l’imposant 911, accompagné par Paul E. Dangerously.

Sur le papier, c’est perdu d’avance. 911 assène un, puis deux, puis trois Chokeslam sur Whipwreck, sans pour autant faire le tombé. Un arbitre un peu trop insistant fait péter les plombs à 911 qui lui assène un double Chokeslam, sur lui et Whipwreck, provoquant sa disqualification. Pensant avoir toutefois remporté le titre, sa déconvenue le rend fou de rage, et 911 portera un autre Chokeslam sur ce pauvre arbitre.


MATCH 3 : JIMMY « SUPERFLY » SNUKA VS KEVIN SULLIVAN (04:30)

VAINQUEUR : JIMMY « SUPERFLY » SNUKA

PRISE DE FINITION : ACCROCHAGE DES PIEDS DE SULLIVAN

NOTE : *


Un combat un peu sorti de nulle part, même si l’affiche est (potentiellement) intéressante. Snuka rejoint le ring, accompagné par Hunter Q. Robbins, alors que Sullivan le rejoint d’un air déterminé, suivi par Woman.

L’action ne tarde pas à évoluer du côté du public, et on ne compte plus le nombre d’objets en tous genres qui auront servi à infliger de la douleur. Snuka passe un sale quart d’heure des mains de ce sadique de Sullivan et dérouille de longues minutes. On ne peut que s’indigner devant la fin du match, alors que Sullivan se projetait dans les cordes, Hunter Robbins a retenu sa jambe, le faisant trébucher. Et.. cela suffit pour l’immobiliser au compte de trois.


MATCH 4 : SINGAPORE CANE MATCH : THE SANDMAN ET WOMAN VS TOMMY CAIRO ET PEACHES (04:55)

VAINQUEURS : TOMMY CAIRO ET PEACHES

PRISE DE FINITION : TOMBÉ DE PEACHES

NOTE : * ¼ (APRÈS-MATCH INCLUS)


Le Sandman, qui se fait allumer sa cigarette par Woman, effectue son entrée dans l’ECW Arena. Ils sont rejoints par l’improbable duo composé de son épouse Peaches et de Tommy Cairo.

Les règles sont simples : le perdant doit recevoir 6 coups de kendo stick. Les phases entre le Sandman et Cairo sont tout juste moyennes, alors que celles entre Woman et Peaches se résument à du crêpage de chignon… C’est finalement Peaches qui fait gagner son équipe, en réalisant le tombé sur son propre mari.


– Peaches assène ensuite les coups de kendo stick sur le postérieur du Sandman, mais celui-ci contre et revient. Il s’empare du kendo stick et pulvérise Cairo, avant de permettre à Woman d’asséner quelques coups à Peaches.


MATCH 5 : THE TAZMANIAC VS THE PITBULL (08:45)

VAINQUEUR : THE PITBULL

PRISE DE FINITION : COUP DE POING ARMÉ

NOTE : **


À l’origine, ce combat aurait du être pour le titre ECW TV. Le Pitbull, emmené au ring par Jason, fait son entrée et semble déterminé. Le Tazmaniac, en rivalité avec lui depuis quelques semaines, le rejoint en courant.

On ne perd pas de temps alors que le combat commence directement. Pitbull domine une partie du début de rencontre, alors que le Tazmaniac peine à réagir. Lorsqu’il revient, c’est avec ses souplesses redoutables, alors qu’on assiste à un match disputé. Une tentative d’intervention de Jason suffit à distraire le Tazmaniac, qui se mange un coup de poing armé du Pitbull, et ne se relèvera pas du compte de trois.


MATCH 6 : THREE ON FOUR HANDICAP MATCH : J.T. SMITH ET THE BRUISE BROTHERS VS PUBLIC ENEMY, MR. HUGHES ET SHANE DOUGLAS (24:52)

VAINQUEURS : J.T. SMITH ET THE BRUISE BROTHERS

PRISE DE FINITION : ROLL-UP

NOTE : ** ¼


On passe à l’une des attractions de cette soirée, en l’occurrence ce Handicap match, à trois contre quatre. On s’en doutait, le combat commence alors que les équipes n’ont même pas rejoint le ring.

Dans un climat confus et chaotique, l’un des Bruise Brothers débute le combat, et sera rapidement pris à parti par le clan des heels, en supériorité numérique. Ils s’en prennent de longues minutes à sa jambe, l’isolant de son équipe. Lorsque son frangin prend le relais, les Clotheline et les Big Boot claquent dans toute l’arène. Une certaine lenteur s’installe parfois, mais le public est dedans, et chacun (hormis Mr. Hughes) est compétitif et donne de son bon catch. Une grosse bagarre dégénère et s’étend dans le public, alors que l’arbitre les compte à l’extérieur, un peu dommage, vu que quatre des sept compétiteurs sont évincés d’office. Ne reste que Smith et les Public Enemy, qui le passent à tabac de longues minutes, insistant sur ce genou blessé. Smith joue le rôle de l’underdog et résiste longtemps, pris en étau dans une prise à quatre. Un petit paquet sorti de nulle part élimine Rocco Rock, juste le temps de contrer une autre prise, et c’est un second Inside Cradle qui permet à Smith, héroïque de l’emporter, seul contre tous et unique survivant de son équipe.


MATCH 7 : TERRY FUNK ET ARN ANDERSON VS SABU ET BOBBY EATON (19:35)

VAINQUEURS : SABU ET BOBBY EATON

PRISE DE FINITION : SINGLE LEG BOSTON CRAB

NOTE : *** ¾


Emmenés au ring par Paul E. Dangerously, Bobby Eaton et Sabu font leur entrée et se préparent à affronter un duo d’un soir. L’association de « Double-A », Arn Anderson et de « Livin’ Legend », Terry Funk, les rejoint, et quelle image de voir ces deux légendes côte à côte.

Sabu se jette sur Funk et lui fait passer un sale quart d’heure. Il l’envoie s’écraser à l’extérieur du ring à travers une table avec un enfourchement. De retour, Funk ira porter un Piledriver sur Eaton, directement sur un morceau de table, et dans un élan de folie pure, tenter un Moonsault sur Sabu, qui sera esquivé. Pas une seconde n’est perdue dans ce combat à l’allure effrénée. Ce dernier se lance dans une série de deux Moonsaults, l’un sur Funk, l’autre sur Double-A. Alors que Funk et Eaton se battaient dans le Eagle’s Nest, puis près du rideau d’entrée, les Public Enemy sont intervenus pour attaquer Funk, le blessant au genou. Le genou et le visage en sang, Funk résiste autant qu’il peut et part même en Spinning Toe Hold. Un coup de chaise raté couche Anderson, alors que Funk repart pour sa fameuse prise de soumission. Et là, Anderson, de retour de sur le ring, s’est retourné contre Funk, lui pulvérisant le genou avec la chaise. Funk, avec le genou en étau dans un Single Leg Boston Crab, n’a d’autre choix que d’abandonner, alors que le public médusé, vient d’assister à un retournement de situation majeur. Sabu et Eaton l’emportent donc, grâce à Anderson, laissant un Funk en miettes sur le ring.


– Avec un titre évocateur, qui présageait une rencontre entre deux mondes, en l’occurrence, celui de la WCW et de la ECW, ce programme était prometteur. Malheureusement, comme pour « The Night the Line was Crossed », c’est un peu un « one match show » et seul le combat final, l’attraction même de la soirée, se démarque. La première moitié de la carte est composée de rencontres fades, inintéressantes et surtout, courtes ! On peut apprécier cette rencontre à trois contre quatre, en particulier la performance underdog de J.T. Smith, même si le match en question n’est pas exempt de défauts. Le clou du spectacle aura quant à lui rempli ses attentes, offrant un combat rythmé, inventif, et dans le plus pur style ECW. On ne s’attendait pas au turn de Arn Anderson, qui laisse un Funk, héroïque une fois de plus, en pièces sur le ring. Attendons désormais une rétribution légitime du Funker, qui devrait logiquement nous offrir une affiche sérieuse. Je ne peux pourtant me contenter de ce Main Event, tant l’undercard aura été décevante, et n’aura convaincu personne.

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