WCW SATURDAY NIGHT #14

WCW SATURDAY NIGHT – 14

04/07/1992

WCW Saturday Night

wwe.com

– Jim Ross nous accueille depuis le Center Stage Theatre d’Atlanta pour ce WCW Saturday Night. Son invité du soir, à ses côtés pour commenter une partie du programme n’est autre que Ron Simmons.


MATCH 1 : GREG « THE HAMMER » VALENTINE ET « DIRTY » DICK SLATER VS MARCUS BAGWELL ET BIG JOSH

VAINQUEURS : GREG VALENTINE ET DICK SLATER

PRISE DE FINITION : PILEDRIVER

NOTE : * ½


Associés d’un soir, Greg Valentine et « Dirty » Dick Slater rejoignent le ring. Laissant cette fois-ci de côté son habituel partenaire, en la personne de Terry Taylor, Valentine et son compère se mesurent ce soir au tandem formé par Marcus Bagwell et Big Josh.

Face à ce duo de briscards des rings, Josh ne se laisse pas démonter et prend l’ascendant en repoussant Valentine et Slater. Le grand gaillard se laisse toutefois surprendre par la force des coups de Valentine. La fougue et l’enthousiasme du jeune Bagwell n’y feront rien, et malgré une belle résistance de la part du jeunot, c’est Valentine et Slater qui l’emportent des suites d’un Piledriver, alors que Josh semblait pourtant avoir réussi à casser le tombé. Fin un poil brouillon.


MATCH 2 : THE STEINER BROTHERS VS RANDY STARR ET SGT. BUDDY LEE PARKER

VAINQUEURS : THE STEINER BROTHERS

PRISE DE FINITION : FRANKENSTEINER

APPRÉCIATION : SOLIDE. SQUASH AUTORITAIRE


Fraîchement couronnés IWGP Tag Team Champions, les Steiner Brothers effectuent leur entrée, en arborant les quatre ceintures, car oui, ce sont déjà les WCW World Tag Champions !

En guise d’échauffement ce soir, les Steiners se payent une paire de jobbers quelque peu frileuse à l’idée de les affronter (et on les comprend…) En quelques minutes, et après une Steinerline et un Frankensteiner, l’affaire est pliée. Les Steiners se gonflent de momentum à quelques jours d’un re-match face à Williams et Gordy.


– Interviewés par Jim Ross après leur combat, les Steiners mettent en garde leurs futurs adversaires, « Dr. Death » Steve Williams et Terry « Bam Bam » Gordy.


MATCH 3 : CACTUS JACK VS THE ITALIAN STALION

VAINQUEUR : CACTUS JACK

PRISE DE FINITION : DOUBLE ARM DDT

APPRÉCIATION : UN PEU MOU, SANS ÊTRE DÉSAGRÉABLE


Plus ou moins sorti de sa rivalité avec le Stinger, Cactus Jack s’est rapidement rabattu sur Ricky Steamboat, qu’il avait alors agressé après son match face à Rick Rude, lors de Beach Blast. Ce soir, Jack se mesure au Italian Stalion, Gary Sabaugh.

Vous ai-je déjà dit à quel point je me délecte du style de Foley ? Tout est dans le détail, et jusqu’à sa façon de se déplacer entre les cordes. Dans ce court squash, Cactus Jack nous gratifie d’un lourd Cannonball à l’extérieur du ring, depuis le tablier, avant de l’emporter avec son Double Arm DDT. C’est lors de ce combat quelque peu insignifiant que Jim Ross nous apprend le décès de Buddy Rogers, mort quelques jours plus tôt.


– Après son match, Jack est interviewé par Jim Ross et s’adresse directement au Dragon, qui combat juste ensuite.


MATCH 4 : RICKY « THE DRAGON » STEAMBOAT VS BOB COOK

VAINQUEUR : RICKY STEAMBOAT

PRISE DE FINITION : MARTIAL ART CHOP

APPRÉCIATION : UN PEU ABRUPT, FIN UN BRIN MOLLE


Immensément populaire, Ricky « The Dragon » Steamboat s’avance vers le ring, et affiche une détermination sans faille, qu’importe le défi. Un jobber, du nom de Bob Cook sera sa piètre opposition du soir.

Malgré quelques droites de Cook, Steamboat domine intégralement le combat. Foley, son rival du moment, est alors aux commentaires. Le gardant au sol avec des clés de bras, sa spécialité, le Dragon se balade. Il l’emporte rapidement, après une sorte d’atémi porté au niveau du front.


MATCH 5 : BRAD ARMSTRONG VS PAT ROSE

VAINQUEUR : BRAD ARMSTRONG

PRISE DE FINITION : RUSSIAN LEG SWEEP

APPRÉCIATION : UN POIL PLUS LONG QU’UN SQUASH. CORRECT


Foley parti, c’est au tour de l’actuel Light Heavyweight Champion de rejoindre Ross pour les commentaires, en la personne de Scotty Flamingo. Son challenger du moment, l’énergique Brad Armstrong, combat ce soir face à un jobber du nom de Pat Rose.

On commence étonnement par une petite séquence de « Mat Wrestling » pas forcément désagréable. Vivace, Armstrong s’impose avec des sauts chassés, et rapidement, prend l’ascendant. Rose ne fait pas long feu et succombera à un Russian Leg Sweep, joliment porté.


MATCH 6 : WCW TV TITLE MATCH : MICHAEL P.S HAYES VS STUNNING STEVE AUSTIN ©

VAINQUEUR : STUNNING STEVE AUSTIN

PRISE DE FINITION : STUN GUN

NOTE : **


Place à l’une des affiches de ce programme. La moitié des Freebirds, Michael P.S Hayes, nous fait son numéro, comme à son habitude. Ce soir, « Purely Sexy Hayes » a l’occasion de s’arroger un titre en solo, en défiant le lieutenant de la Dangerous Alliance. Ce dernier, accompagné par Paul E. Dangerously, rejoint le ring avec son regard froid, déterminé à conserver sa ceinture et prêt à tout pour le faire.

Hayes nous rappelle à tous qu’il possède des qualités indéniables de lutteur, s’accrochant comme il le peut à l’épaule de Stunning Steve. Attention à ne pas sous-estimer le Freebird, qui sèche Austin avec une gauche et manque même de l’emporter. Plus bourrin, plus agressif, l’un des leaders (si ce n’est le leader) de l’Alliance ne se laisse toutefois pas démonter, et affaiblit Hayes. Ce dernier, porté par la foule, remonte le courant et garde l’espoir de briguer le titre de Austin, qui doit prochainement affronter Windham. Un sursaut de lucidité permet à Stunning Steve de placer son Stun Gun, et profitant de l’étourdissement du Freebird, conserve son titre, un peu abruptement.


– Confiant, porté par les provocations de Dangerously, Austin s’adresse à Windham et affirme qu’il peut le battre en moins de cinq minutes. Windham monte sur le ring et le défie de se ramener, ce à quoi Austin obtempère !

S’ensuit alors (dans la confusion la plus totale) un début de combat, où se joignent d’une part et d’autres les alliés de chacun. Et quelques minutes durant, alors qu’il n’y pas d’arbitre, donc pas de rencontre officielle, ils se battent. Bill Watts précise qu’en cas de conflit, il faut le régler sur le ring (et donc…) Dustin Rhodes s’improvise un moment arbitre et offre un tombé à Windham. Humilié, Austin repart la tête basse. Fou de rage, Dangerously s’adresse ensuite à Windham et fustige la fédération d’avoir permis ce combat.


MATCH 7 : THE BARBARIAN VS STEVE PRITCHARD

VAINQUEUR : THE BARBARIAN

PRISE DE FINITION : BIG BOOT

APPRÉCIATION : INUTILE. PAS FRANCHEMENT TRANSCENDENT


Le visage peint, une allure de guerrier et une coupe de cheveux aussi laide qu’étrange, ne cherchez plus, c’est le Barbarian. Son casse-croûte du soir, un jeune talent du nom de Steve Pritchard, l’attend fébrilement.

Il n’aura fallu que de quelques secondes pour le Barbarian qui démolit littéralement ce pauvre gars. Avec des coups fortement portés, il conclut avec un Big Boot, s’arrogeant une victoire facile à son tableau de chasse.


– Greg Valentine rejoint Jim Ross et s’adresse directement à Dustin Rhodes. L’attaquant sur le fait qu’il doit tout à son paternel (en étant le fils de Johnny Valentine, et pourquoi pas), Valentine le défie pour un futur combat.


MATCH 8 : THE Z-MAN VS « BEAUTIFUL » BOBBY EATON

VAINQUEUR : BOBBY EATON

PRISE DE FINITION : BACK DROP SUPLEX

NOTE : **


Second membre de l’Alliance à combattre ce soir, « Beautiful » Bobby Eaton est emmené au ring par Paul E. Dangerously, encore tout énervé. Il se mesure ce soir au Z-Man, énergique et doté d’un physique impeccable.

Véritable duel de catcheurs purs et durs, on entame par une série de clés de bras, où Zenk semble prendre l’avantage. Les deux hommes nous offrent de jolies séquences de « Mat Wrestling » (une spécialité de l’ère Bill Watts) jusqu’à ce que Zenk déroule son arsenal de voltigeur. On pourrait seulement déplorer la fin du combat, qui voit Zenk se cogner la tête dans le coin, avant de succomber à une Back Drop Suplex. À part ce finish un peu mollasson, rien n’était à signaler dans ce petit combat plutôt sympathique.


– Terry « Bam Bam » Gordy s’adresse directement aux Steiner Brothers et précise que la guerre n’est pas finie.


MATCH 9 : TERRY « BAM BAM » GORDY VS LARRY SANTO

VAINQUEUR : TERRY GORDY

PRISE DE FINITION : ORIENTAL LOCK

APPRÉCIATION : BRUT DE DÉCOFFRAGE, EFFICACE


Juste après sa promo, Gordy rejoint le ring et se prépare à humilier un jobber, en la personne de Larry Santo.

En solo, Gordy paraît tout aussi impressionnant qu’avec son partenaire Williams. D’un style ground and pound, très axé « Mat Wrestling », Gordy n’a aucun mal à s’imposer et l’emporte avec une variation de ce qu’on appelle aujourd’hui le STF, ici dénommé Oriental Lock.


– Passons à l’annonce tant attendue de « Cowboy » Bill Watts, interrompu dans son élan par le duo cocasse formé du Barbarian et de « Dirty » Dick Slater.


MATCH 10 : NIKITA KOLOFF VS TRACY SMOTHERS

VAINQUEUR : NIKITA KOLOFF

PRISE DE FINITION : RUSSIAN SICKLE

NOTE : * ½


Récemment entré en conflit avec « Ravishing » Rick Rude, Koloff se mesure ce soir à « Young Pistol », Tracy Smothers, qui l’attend sur le ring.

On s’attendait à ce que ce soit rapide, ce ne fut pas le cas. Koloff et Smothers se livrent à un petit match de catch, certains échanges tirant parfois en longueur. Face à cette montagne de muscles, Smothers ne se laisse pas faire pour autant et calme parfois l’européen. Cependant, c’est Koloff qui a le dernier mot avec sa Russian Sickle.


– Jim Ross accueille Sting, qui rejoint la scène sous une grosse ovation. Interrogé à propos de son combat face à Arn Anderson, il annonce qu’il remettra même son titre en jeu ! Il promet ensuite de faire manger la poussière à Vader lors du Great American Bash.


MATCH 11 : « RAVISHING » RICK RUDE VS JIMMY « JAM » GARVIN

VAINQUEUR : RICK RUDE

PRISE DE FINITION : RUDE AWAKENING

NOTE : * ½


L’actuel détenteur du WCW United States Title, « Ravishing » Rick Rude, s’avance vers le ring, accompagné par Madusa, et nous offre son propre spectacle, « Hit the Music ! » Face à lui ce soir, la moitié des US Tag Team Champions, en la personne de Jimmy « Jam » Garvin, le rejoint.

Moitié des Champions par équipe, mais également moitié des Freebirds, Garvin sait se faire entendre. Physiquement, c’est incomparable, Rude est largement au dessus, faisant preuve d’une efficacité chirurgicale. La rencontre n’emballe pas vraiment, et fait du tort aux deux participants. Rude s’en sort logiquement avec son Rude Awakening, réduisant les espoirs de Garvin à néant.


– Juste après sa victoire, Rude s’empare du micro et défie Koloff, alors assis aux commentaires. La rencontre s’annonce d’ores et déjà intéressante.

A Wrestling Addict

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