SUMMER SIZZLER ’93

ECW SUMMER SIZZLER ‘93

19/06/1993

Affiche du PPV " ECW Summer Sizzler " '93

Google Images


– On retrouve Tod Gordon et Jay Sulli depuis l’ECW Arena de Philadelphie en Pennsylvanie. Paul E. Dangerously et Sulli assureront les commentaires pour ce programme inédit.


MATCH 1 : ECW TV TITLE MATCH : « SUPERFLY » JIMMY SNUKA © VS J.T. SMITH (05:36)

VAINQUEUR : JIMMY SNUKA

PRISE DE FINITION : SUPERFLY SPLASH

NOTE : * ½


Le challenger, J.T. Smith, fait son entrée sous les applaudissements de la foule et a ce soir l’occasion de mettre la main le titre TV de l’ECW. Son adversaire, « Superfly », Jimmy Snuka, qui a déjà défendu son titre à de nombreuses reprises, le rejoint sous les sifflets. Quelques acclamations se font entendre.

La fougue et la jeunesse de Smith ont d’abord raison de la légende des rings, au point qu’il passe près de se faire surprendre. Avec ses atémis et ses coups cassants, Snuka reprend l’avantage. Il s’en prend au genou déjà fragile de Smith et le cloue au sol avec un Piledriver. Il l’emporte peu de temps après avec son célébrissime « Superfly Splash ».


MATCH 2 : FIRST BLOOD MATCH : TONY STETSON VS LARRY WINTERS (05:37)

VAINQUEUR : TONY STETSON

PRISE DE FINITION : COUP DE POING AVEC OBJET ILLICITE

NOTE : * ¾


Ce combat a lieu suite à la trahison toute récente de Tony Stetson sur son ancien partenaire Larry Winters. Ils s’affrontent ce soir en un-contre-un dans un First Blood match, où le gagnant est celui qui fera saigner son adversaire en premier. Stetson rejoint le ring, suivi par Winters, qui a l’appui du public.

Stetson ne perd pas de temps et se jette sur Winters. Il lui assène des coups de poing, évidemment pour faire couler le sang. Il défait le coin du ring, et Winters l’envoie s’écraser tête première dans ce coin. Winters se lâche à coups de poing et de pied, acculant Stetson dans le coin. Une intervention du Rockin’ Rebel (et pourquoi d’ailleurs ?) permet à Stetson d’enrouler une chaîne autour de son poing et d’asséner un coup vicieux à Winters. L’arbitre ne peut que constater les dégâts, le sang a coulé et Winters perd ce match.


– Après le match, Stetson et le Rockin’ Rebel continuent de s’en prendre à Winters. Celui-ci réussit toutefois à s’en sortir.


MATCH 3 : CATFIGHT HUMILIATION MATCH : TERRIBLE TIGRA VS MISS PEACHES (03:37)

VAINQUEUR : MISS PEACHES

PRISE DE FINITION : TIGRA EST DÉSHABILLÉ

NOTE : ½ *


Attendu depuis de longues semaines, ce Catfight Humiliation match prend place ce soir, entre Terrible Tigra, et Miss Peaches.

Amis fans de catch tout en finesse, de technique et de maîtrise in-ring, passez votre chemin. Pendant près de trois minutes, on assiste à un crêpage de chignon entre ces deux demoiselles, qui ferait passer n’importe quel match féminin d’aujourd’hui pour un classique du genre. Heureusement, ce « match » est court et voit Peaches l’emporter, avec l’aide d’une inconnue, Angel.


– Une intervention de Rockin’ Rebel et de Tony Stetson provoque une situation chaotique et voit Angel finir.. seins nus, devant un public en délire.


MATCH 4 : ECW TV TITLE MATCH : JIMMY « SUPERFLY » SNUKA © VS TOMMY CAIRO (06:08)

VAINQUEUR : JIMMY SNUKA

PRISE DE FINITION : TOMBÉ AVEC TRICHE

NOTE : * ½


Après sa victoire sur J.T Smith, la stipulation précisait qu’il devrait affronter Tommy Cairo, plus tard dans la soirée. Cairo rejoint le ring et n’a rien à perdre, mais tout à gagner. Snuka le rejoint ensuite et remet donc son titre en jeu.

Comme Smith, Cairo profite de sa jeunesse et de sa force pour s’imposer face à Superfly (qui n’impressionne plus grand monde). On entend quelques chants « Boring » alors que l’action décolle tout doucement. Bien que meilleur que le match d’ouverture, ce match tourne court à l’avantage de Superfly, aidé par Paul E. Il conserve son titre en trichant, s’aidant des cordes pour le tombé.


MATCH 5 : PHILADELPHIA STREET FIGHT : THE SANDMAN VS ROCKIN’ REBEL (05:13)

VAINQUEUR : ROCKIN’ REBEL

PRISE DE FINITION : COUP DE CEINTURE

NOTE : **


Le Rockin ‘Rebel, puis le Sandman font leur entrée. En rivalité depuis des mois, le Sandman et le Rockin’ Rebel ont ce soir l’opportunité de régler leurs comptes, sans règles, dans ce Philadelphia Street Fight.

Le Sandman ne perd pas une seconde et saute sur le Rebel, le matraquant avec ses coups. Le match dégénère déjà et continue à l’extérieur du ring, où on utilise les barrières, et où le Sandman s’en donne à coeur joie avec des coups de chaise, directement dans le crâne du Rebel. Il est certain que ce type de match est plus adapté aux capacités du Sandman, qui évolue parfaitement dans ce combat de rue. Après une série de DDT, une collision met l’arbitre au tapis, et une inconnue accourt à ses côtés. Estomaqué, le Sandman, qui pensait l’avoir emporté avec un Missile Dropkick, ne sait comment réagir. Avec un coup de ceinture et un petit paquet, le Sandman se fait piéger et perd la rencontre, alors que le Rebel repart victorieux.


MATCH 6 : « DIRTY » DICK MURDOCH VS THE DARK PATRIOT (05:40)

VAINQUEUR : DICK MURDOCH

PRISE DE FINITION : ROLL-UP

NOTE : * ½


Le Dark Patriot, fait son entrée sous une réaction mitigée. Son adversaire, fait ce soir ses débuts à l’ECW, et n’est autre que « Dirty », Dick Murdoch, alors que Terry Funk est aux commentaires.

Il n’a pas le temps d’enlever son blouson que le Patriot l’attaque, le rouant de coups quelques instants. Sauf que comme le dit Funk, Murdoch est un dur à cuire, et ne laisse pas faire pour autant. Celui-ci revient avec ses coups de poing, de coude et de pied, mettant la technique de côté pour un style orienté « bagarre de rue ». Après un contre, Murdoch l’emporte avec un petit paquet, s’offrant une première victoire à l’ECW, au terme d’un combat quelque peu poussif.


MATCH 7 : SIX-MAN TAG TEAM MATCH : SALVATORE BELLOMO, SUPER DESTROYER N°1 ET STEVIE WONDERFUL VS THE SUICIDE BLONDES ET HUNTER Q. ROBBINS (10:09)

VAINQUEURS : SALVATORE BELLOMO, SUPER DESTROYER N°1 ET STEVIE WONDERFUL

PRISE DE FINITION : BIG SPLASH

NOTE : ** ¼


C’est également une rivalité qui dure depuis plusieurs semaines entre les Super Destroyers et les Suicide Blondes. Suite à la blessure de Chris Candido, c’est.. Hunter Q. Robbins qui le remplace, alors que Salvatore Bellomo et Stevie Wonderful se joignent au Super Destroyer n°1.

On assiste à quelques échanges sympathiques entre Michaels et le trio de faces, à ses frais, puisqu’il est dominé de bout en bout. La présence du manager est quelque peu inutile, son début in-ring étant un total fiasco. La cohésion des Suicide Blondes leur permet de résister, vainement, grâce à des tactiques peu louables. La fin de match, qui voit Wonderful se débarrasser de Robbins, Hotbody être envoyé à l’extérieur et Michaels succomber est plutôt divertissante. Bellomo et ses compagnons l’emportent et je crois que je suis fan de ce trio.


MATCH 8 : TEXAS CHAIN MASSACRE MATCH : TERRY FUNK VS EDDIE GILBERT (17:16)

VAINQUEUR : EDDIE GILBERT

PRISE DE FINITION : LES QUATRE COINS DU RING SONT TOUCHÉS

NOTE : ****


C’est la rencontre la plus attendue de la soirée. Annoncé depuis des semaines, et en parallèle d’une rivalité du feu de dieu, ce Texas Chain Massacre, tout droit sorti de l’esprit fou du Funker, est l’attraction de la soirée.

« Living Legend » Terry Funk semble dans son élément, alors que Gilbert fuit le combat, et met du temps avant de s’attacher à cette chaîne. Funk utilise la chaîne, en l’enroulant autour de son poing pour faire plus de dégâts. Il l’étrangle alors que Gilbert est accroché à son dos, et manque de l’emporter à plusieurs reprises. Gilbert revient et ouvre le front de Funk, qui se transforme rapidement en masque rouge. L’action se poursuit vers les vestiaires, et voit le Funker fouetter le dos de ce pauvre Gilbert avec cette chaîne. Le sang coule aussi chez Gilbert après un vicieux coup de poing. L’action tourne à la controverse, lorsque l’arbitre est renvoyé au vestiaire après un coup manqué. Un autre arbitre prend sa place. Malgré un second souffle épique d’un Funk en sang, l’arbitre, trop occupé avec Paul E. ne le voit pas toucher les quatre coins et l’emporter. Gilbert revient ensuite avec un coup de chaise, suivi d’un Piledriver sur cette même chaise pour l’emporter. L’arbitre était en réalité du côté de Paul E. alors que Gilbert est couronné roi de Philadelphie au terme de ce match formidable, mais terriblement éprouvant.


– Tod Gordon monte sur le ring, et renvoie l’arbitre manu-militari, l’envoyant au tapis. Un Terry Funk qui tient à peine debout s’adresse ensuite au public et remercie les fans de l’ECW Arena.


Annoncé pendant des mois comme l’événement à ne pas louper du côté de Philadelphie, ce ECW Summer Sizzler proposait une variété de matches à stipulation appréciables, dont le clou du spectacle était ce Texas Chain Massacre. Le titre ECW TV aura été défendu non pas une fois.. mais deux, et s’est soldé par deux défenses de titre successives, au prix de l’échec de talents qui l’auraient mérité. Jimmy Snuka, n’a malheureusement plus rien de son talent d’autrefois et il serait temps de passer la main. Les matches à stipulation auront été plutôt corrects, comme ce First Blood match, qui aura vu Stetson avoir le dernier mot sur son ancien partenaire. De même pour le Street Fight, où le Rockin’ Rebel l’a emporté sur le Sandman, non sans controverse. En revanche, le Catfight est clairement à oublier. Ce sont les heels qui auront majoritairement gagné leurs matches, sauf pour ce 6-man Tag, qui a vu une victoire du trio loufoque composé de Wonderful, Bellomo et SD. On regrette que le titre poids lourd de l’ECW n’ait pas été défendu (même si ce n’est pas avec Don Muraco qu’on aurait eu un grand match) Les débuts de Dick Murdoch sont trop anecdotiques pour être soulignés, sans pour autant être mauvais. L’attraction de la soirée, était évidemment ce Texas Chain Massacre, entre l’icône du Hardcore, Terry Funk, et le terrible Eddie Gilbert. En tous points, ce match aura eu sa place de Main Event, avec une utilisation parfaite de la stipulation et aura vu Gilbert l’emporter, encore une fois non sans controverse. De son côté, Funk aura confirmé qu’il fait partie des grands et conclut ce show de la meilleure des manières.

A Wrestling Addict

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