ECW HARDCORE TV #78

ECW HARDCORE TV – 78

18/10/1994

ECW

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Joey Styles nous retrouve depuis Hamburg, en Pennsylvanie pour cette édition de Hardcore TV.

La carte de November to Remember s’étoffe, alors qu’un clip, sur fond de musique classique (absolument hilarant, c’est un must) est diffusé, récapitulant la situation avec le Sandman.


MATCH 1 : PUBLIC ENEMY VS TONY STETSON ET ROCKIN’ REBEL

VAINQUEURS : PUBLIC ENEMY

PRISE DE FINITION : DRIVE-BY

APPRÉCIATION : SQUASH UN PEU EN DESSOUS DE CE À QUOI NOUS AVONS L’HABITUDE AVEC PUBLIC ENEMY


Armés de leurs battes de baseball, « Flyboy » Rocco Rock et Johnny Grunge s’en prennent directement à leurs adversaires. Ces derniers sont le duo composé de Tony Stetson, et du Rockin’ Rebel, attendant sur le ring.

Pas de beau catch, pas de belles prises, c’est du coup de batte et du gros gnon. Remontés à bloc à quelques jours de leur revanche face à Mikey et Cactus Jack, on sent une certaine animosité. Ils l’emportent rapidement, sans pour autant impressionner (cette fois-ci), avec le Drive By.


– Joey Styles nous annonce que le Sandman prendra sa retraite des rings lors de November to Remember (je ne sais pas pourquoi, mais j’ai subitement hâte)

2 Cold Scorpio s’adresse directement à Borne Again et promet, au terme d’une promo assez intense, de s’occuper de son cas.

Joey Styles interviewe Tommy Cairo en duplex à propos de la situation concernant le Sandman. Celui-ci n’éprouve aucune compassion et aurait même voulu l’envoyer à l’hôpital soi-même !


MATCH 2 : CHRIS BENOIT VS « SURFER » RAY ODYSSEY

VAINQUEUR : CHRIS BENOIT

PRISE DE FINITION : DIVING HEADBUTT

NOTE : ** ½


Le jeune prodige canadien, Chris Benoit combat ce soir, alors qu’il se trouve déjà sur le ring, affichant un air déterminé. Face à lui, « Surfeur » Ray Odyssey, qui paraît aussi ridicule qu’il n’en a l’air.

Si Odyssey possédait une once de crédibilité avant d’entrer en contact avec Benoit, c’est foutu pour la suite. Bien qu’il offre quelques offensives, ce match est une démonstration pure et simple du talent du jeune Benoit, limpide, fluide, tout en restant stiff et crédible au possible. Odyssey se dégage d’une magnifique German Suplex, tenue en ponté, mais ne se sortira pas d’un Diving Headbutt du haut des cordes.


– Tommy Cairo provoque Dreamer, alors avec Joey Styles avec ses propos plus que crus sur la situation autour du Sandman.

Shane Douglas, détenteur du titre suprême de l’ECW, s’adresse d’abord à Ric Flair, puis à tous, dans un pur message de propagande de l’Extreme Championship Wrestling.


MATCH 3 : SABU VS CACTUS JACK

VAINQUEUR : SABU

PRISE DE FINITION : SLINGSHOT SPLIT-LEGGED MOONSAULT

NOTE : ***


Toujours épaulé par Paul E. Dangerously et l’imposant 911, Sabu trépigne d’impatience sur le ring, alors que son adversaire, le déjanté Cactus Jack le rejoint. Rien qu’avec cette affiche, on sait d’ores et déjà que ce sera Hardcore.

« Bang Bang ! », Foley se jette sur Sabu et le martèle de vicieux coups. Sabu s’en remet, tout juste pour s’éclater les côtes sur un Asaï Moonsault, retombant directement sur les barricades en acier. 911 n’a d’autre choix que de s’en mêler et ouvre le front de Foley avec des droites. En sang, et avec ce regard de fou, on se dit alors qu’on a trouvé plus dingue que Sabu, et c’est dire. Le combat s’étend dans le public, alors que les coups de chaise (en bois cette fois-ci), claquent dans toute l’arène. Jack pilonne Sabu avec un Piledriver sur un parquet, et celui-ci réitérera son Asaï Moonsault, à travers Jack, lui même placé sur une table. Un public un peu plus réactif aurait ajouté quelque chose de plus « ECW » au combat alors que Jack se sort d’un Split-Legged Moonsault. Sabu se saisit ensuite d’une bouteille en verre, et essaie, à 7 reprises, de la casser sur le front de Jack, le bruit sourd du verre contre l’os de Jack devenant progressivement insupportable. Enfin, il la casse sur son front, et porte un dernier Slingshot Split-Legged sur Foley, qui ne peut se relever, survivant à ce match définitivement « Extreme ». Ce soir, Sabu, même s’il s’en sort, aura trouvé un adversaire à la hauteur de sa folie furieuse.

A Wrestling Addict

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