WRESTLEMANIA XI

WRESTLEMANIA XI

02/04/1995

WrestleMania XI

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– Vince McMahon et Jerry Lawler nous retrouvent ce soir depuis le Hartford Civic Center de Hartford, dans l’État du Connecticut pour ce WrestleMania XI.

Kathy Huey, des Special Olympics interprète ce soir « America the Beautiful » en guise d’ouverture pour cette grande soirée.


MATCH 1 : THE ALLIED POWERS VS THE BLU BROTHERS (06:34)

VAINQUEURS : THE ALLIED POWERS

PRISE DE FINITION : SUNSET FLIP

NOTE : * ½

Luger Bulldog

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Le duo hors-normes formé par Lex Luger et Davey Boy Smith, renommé « Allied Powers » fait leur entrée tonitruante, sous les encouragements du public. Leurs adversaires ce soir, Jacob et Eli Blu, n’ont pas encore connu la défaite depuis leurs débuts et rejoignent le ring sous les sifflets du public.

Alors que la cloche n’a encore pas sonné, les Blu Brothers se jettent sur le Bulldog et Luger, et ces derniers prennent l’avantage en contrant et en s’imposant rapidement. Davey Boy est ensuite pris à part de longues minutes, subissant le catch par équipe (pas toujours en règle) de Jacob et Eli. Luger, qui trépigne d’impatience dans son coin, n’attend qu’une chose, entrer et faire le ménage. C’est chose fait et Luger et le Bulldog l’emportent sur les Blu Brothers avec un Sunset Flip au terme d’un match pas vraiment inspiré, sans grand intérêt, et qui fait surtout pâle figure face à l’opener de l’an dernier. Ils célèbrent ensuite cette victoire avec le public.


MATCH 2 : INTERCONTINENTAL TITLE MATCH : JEFF JARRETT © VS RAZOR RAMON (13:32)

VAINQUEUR : RAZOR RAMON PAR DQ

PRISE DE FINITION : INTERVENTION DU ROADIE

NOTE : ** ½


Double-J, Jeff Jarret, suivi de son Roadie, effectue sa première entrée à WrestleMania, défendant son titre Intercontinental (on a connu pire comme début). Le challenger, et ancien détenteur du titre, Razor Ramon, le rejoint, accompagné par le 1-2-3 Kid, chargé d’empêcher une potentielle intervention du Roadie.

D’emblée, Ramon s’élance sur le ring et décoche des droites à Double-J, l’envoyant à l’extérieur du ring et s’impose comme l’homme du match, face à un Jarrett décontenancé. Ce dernier revient temporairement et l’allure du match est plutôt similaire à celle de leur précédant combat au Royal Rumble. Le match s’intensifie et Jarrett affaiblit grandement Ramon avec une prise en quatre. La fin de match est quelque peu abrupte, et voit le Roadie provoquer la disqualification de son partenaire, en attaquant Ramon alors qu’il allait porter son Razor’s Edge. Le 1-2-3 Kid bondit ensuite sur le ring et se déchaîne sur le Roadie et Double-J pour le grand bonheur du public. Jarrett s’en tire avec une défaite et le nez en sang, mais garde son titre.


– On retrouve l’acteur Nicholas Turturro dans les vestiaires, accompagné de Jenny McCarthy de MTV, alors que Michaels et Sid les rejoignent.


MATCH 3 : KING KONG BUNDY VS THE UNDERTAKER (06:36)

VAINQUEUR : THE UNDERTAKER

PRISE DE FINITION : FLYING CLOTHELINE

NOTE : * ¼


Après des mois de rivalité avec la Million Dollar Corporation de Ted DiBiase, le Phenom affronte ce soir sa dernière arme de destruction, en la personne de l’immense King Kong Bundy. Il rejoint le ring suivi par DiBiase, sous les sifflets. L’ambiance devient tout d’un soudain électrique lorsque le gong de l’Undertaker retentit, et lorsqu’il s’avance lentement vers le ring, suivi par Paul Bearer.

Avec son style méthodique, l’Undertaker domine ce début de match face à un Bundy apeuré et incapable de réagir. Paul Bearer réussit temporairement à retrouver son urne, ce qui fait réagir le public. Temporairement, car Kama intervient et dérobe une fois de plus l’urne, alors que Bundy en profite pour affaiblir l’Undertaker. Ce dernier se relève toutefois et peut porter un enfourchement puis une corde à linge à la volée pour l’emporter et ajouter une victoire de plus, à son palmarès et une autre victime à sa série d’invincibilité (naissante) à WrestleMania au terme d’un match passable.


– Nicholas Turturro toujours dans les vestiaires est cette fois-ci accompagné de l’entourage de Lawrence Taylor, prêts à assurer les arrières de leur collègue.


MATCH 4 : WORLD WRESTLING FEDERATION TITLES MATCH : OWEN HART ET YOKOZUNA VS THE SMOKING GUNNS © (09:42)

VAINQUEURS : OWEN HART ET YOKOZUNA

PRISE DE FINITION : BANZAI DROP

NOTE : ** ½

Owen Yokozuna

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Le King of Harts, Owen Hart, fait son entrée et semble plus confiant que jamais. Son partenaire ce soir, n’a été choisi que pour une raison : Il a déjà battu Bret et n’est autre que l’immense Yokozuna, qui fait ce soir son retour depuis les Survivor Series, déclenchant une réaction mitigée. Billy et Bart, forcément surpris, les rejoignent et remettent leurs titres en jeu ce soir.

Owen et Billy offrent de jolies séquences en début de match alors que les Gunns tendent à prendre l’avantage. Ils réussissent même à gérer Yokozuna grâce à un catch en équipe redoutable. Une descente de la cuisse du monstre samoan change la donne même si pour être honnête, Yokozuna n’est plus si impressionnant entre les cordes qu’il l’était auparavant. Les Gunns semblaient avoir repris l’avantage, après un Missile Dropkick d’Owen qui touche son coéquipier, sauf qu’une chute de Bart à l’extérieur à permis à Yokozuna de porter son Banzai Drop et à Owen de faire le tombé pour remporter les titres par équipe. Owen, fou de joie, célèbre ensuite avec son partenaire hors-normes alors que cette association s’est révélée efficace.


MATCH 5 : I QUIT MATCH : BOB BACKLUND VS BRET HART (09:34)

VAINQUEUR : BRET HART

PRISE DE FINITION : CROSSFACE CHICKENWING

NOTE : * ¼

Hart Backlund

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L’arbitre invité de ce match n’est autre que le légendaire « Rowdy » Roddy Piper, qui fait son retour sous une pluie d’applaudissements. Bob Backlund, entre sous une broncha, tout l’opposé de l’entrée de Bret Hart, qui reçoit une ovation tonitruante alors qu’il se dirige vers le ring.

Pas de disqualification, pas de décompte à l’extérieur (même si Piper a un peu de mal à le comprendre) et Bret domine largement en début de match. Backlund résiste, et l’action est plutôt lente, alors que le public ne réagit absolument pas. Le rôle de Piper est au minimum insupportable, hurlant toutes les trente secondes pour savoir si l’un abandonne (alors qu’il ne se passe rien!) Aucun risque n’est pris et on reste sur un match on ne peut plus classique. Bret semble excédé dans ce qu’il a plus tard décrit comme l’un des pires matches de sa carrière. La fin est encore plus saugrenue, alors que Bret avait immobilisé Backlund dans un Crossface Chickenwing. Piper prend pour un « I Quit » les hurlements inaudibles de Backlund qui perd donc le match. C’est au moins une victoire pour Bret.


– Diesel est interviewé par Todd Pettengill à quelques minutes de sa défense de titre la plus importante de sa carrière.


MATCH 6 : WORLD WRESTLING FEDERATION TITLE MATCH : SHAWN MICHAELS VS DIESEL © (20:35)

VAINQUEUR : DIESEL

PRISE DE FINITION : JACKNIFE POWERBOMB

NOTE : **** ¼

Diesel HBK

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Nicholas Turturro sera l’annonceur pour ce match et l’acteur Jonathan Taylor Thomas fera sonner la cloche. L’homme de fer et gagnant du Royal Rumble, Shawn Michaels, réalise son entrée tout en confiance, accompagné de Jenny McCarthy. Son ancien garde du corps, aujourd’hui Champion de la World Wrestling Federation, le rejoint sous une ovation du public, suivi par Pamela Anderson. Diesel remet ce soir son titre en jeu dans le combat le plus important de sa jeune carrière.

Tout en continuant son entrée, Diesel se permet un enfourchement sur Michaels qui passe par dessus la troisième corde. On ne perd pas une seule seconde alors que le match commence à un rythme effréné, et Diesel s’impose en envoyant Michaels aux quatre coins du ring. HBK revient avec un coup de la corde à linge qui envoie les deux athlètes à l’extérieur, suivi d’un saut du haut des cordes. Il prend l’avantage sur son adversaire de longues minutes durant, et s’acharne sur son dos et ses côtes, notamment avec cette descente du coude alors que Diesel était de l’autre côté du ring. Ce dernier revient et se fait toutefois surprendre par un Sweet Chin Music. Sauf que l’arbitre, après une chute à l’extérieur, n’est pas là pour faire le compte de trois. Sid le remet dans le ring mais c’est trop tard, Diesel se dégage. Une projection dans un des coins sans protection sonne Michaels et permet à Diesel de conserver son titre des suites d’un Jacknife Powerbomb au terme d’un match à couper le souffle.


– Diesel célèbre ensuite sa victoire avec tout le panel de célébrités présents aux abords du ring solidifiant de fait son règne en tant que Champion du monde de la World Wrestling Federation.

Diesel

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MATCH 7 : BAM BAM BIGELOW VS LAWRENCE TAYLOR (11:42)

VAINQUEUR : LAWRENCE TAYLOR

PRISE DE FINITION : FOREARM UPPERCUT

NOTE : ***

Bigelow Taylor

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L’entourage de Bam Bam Bigelow, à savoir les membres de la Million Dollar Corporation font leur entrée. Ils sont rejoins par l’entourage de Lawrence Taylor. On sent un mélange de confiance et de détermination dans le regard de Bigelow, qui rejoint le ring. L’ancien joueur de football américain, Lawrence Taylor, fait son entrée sous une pluie d’acclamations et sans peur, constitue un challenge de taille pour Bigelow.

En dépit du fait qu’il n’a jamais combattu sur un ring, Taylor peut compter sur son gabarit et surprend Bigelow avec une gifle, puis des coups de pied et de poing, qui envoient Bigelow à l’extérieur. On sent déjà de grosses tensions entre le côté NFL et le côté WWF alors que Bigelow reprend le dessus. Taylor a du mal à reprendre le contrôle et se fait écraser par un Moonsault de Bigelow. Cependant, Bigelow s’est blessé au genou et Taylor en profite pour envoyer ses coups. Avec un coup d’avant bras porté du haut de la seconde corde, Taylor assomme Bigelow et l’emporte au compte de trois de Pat Patterson, l’arbitre du match. L’attraction de la soirée aura tenu ses promesses et dépassé ses propres attentes, concluant positivement ce WrestleMania XI.


– Épuisé, celui qu’on surnomme LT a énormément de mal à se relever et sera aidé par son entourage, alors que Bigelow subit les foudres de DiBiase de retour vers les vestiaires.


Après un Royal Rumble du tonnerre, ce WrestleMania se devait de proposer un spectacle unique en son genre, surtout après sa précédente édition au Madison Square Garden. En comparaison avec l’opener sensationnel de l’an dernier, la rencontre d’ouverture est décevante au possible, où un Luger et un Bulldog peu inspirés l’ont emporté sur Jacob et Eli Blu, sans storyline, ni construction de match au préalable. Fort d’une victoire et d’un sacre au Royal Rumble, Jeff Jarrett remettait son titre en jeu face à Razor Ramon. Même si le match est plutôt correct, un peu trop similaire peut-être à celui du Rumble, et voit Double-J disqualifié par une intervention du Roadie. Suivant des mois de rivalité avec la Corporation de DiBiase, l’Undertaker, qui a déjà vaincu IRS, se mesurait ce soir face à l’immense (mais obsolète) King Kong Bundy. Le match est lent, poussif et Bundy est tout sauf convaincant entre les cordes. Sans qu’on puisse en douter, l’Undertaker en ressort gagnant, sans pour autant que cette rivalité soit terminée, car Kama, nouveau membre du clan DiBiase, a dérobé l’urne.. Affaire à suivre donc, même si cette rivalité a déjà trop longtemps duré à mon humble opinion. Billy et Bart Gunn remettaient leurs titres par équipe en jeu face à un Owen Hart, qui devait nous révéler l’identité de son partenaire.. jusqu’ici inconnue. À la surprise générale, c’est Yokozuna, de retour après quelques mois d’absence, qui fut invité à rejoindre Owen (par seul prétexte qu’il a déjà vaincu Bret, du génie!) Et de recréer la surprise en remportant les titres par équipe, un grand moment pour Owen, et une jolie manière de rafraîchir les choses du côté des équipes. Après des mois et des mois de rivalité, Bob Backlund et Bret Hart devaient cette fois-ci régler leurs comptes dans un I Quit match. La présence de Roddy Piper dans le rôle d’arbitre a d’abord été amusante.. puis s’est révélée insupportable. Ses cris à répétitions et sa manière d’arbitrer ce match auront porté préjudice, voire totalement miné un match qui aurait pu être largement meilleur. Selon le Hitman, il s’agit ici du pire match de sa carrière. Aïe. Passons aux choses sérieuses avec cette rencontre tant attendue entre Diesel et HBK. Michaels avait réussit l’impossible, en remportant le Rumble et allait défier un Diesel au sommet du monde, autant dire que l’affiche était sublime. Avec la puissance de Diesel, couplée à l’habileté hors-normes de Michaels, ces deux athlètes ont volé la vedette, offrant un match à la fois original, avec des spots qu’on avait pas l’habitude de voir, tout en s’alliant parfaitement avec le charisme naturel et l’alchimie qu’ont les deux hommes. Pas de chance pour Michaels qui essuie une défaite et voit Big Daddy Cool cimenter son règne au sommet de la fédération avec une victoire de prestige. Place à notre Main Event, une attraction à son sens premier, qui opposait l’une des stars montantes de la WWF et un gros nom de la NFL. Autant dire que tous les yeux étaient rivés sur ce match qui serait forcément spectaculaire. Avec l’aide d’un Bigelow qui a prouvé l’étendue de son talent, Lawrence Taylor a pu, à l’issue de son tout premier match de catch, offrir un combat satisfaisant, au terme d’une performance notable, et s’offrant les honneurs de river les épaules de son adversaire au tapis pour la victoire. Ce WrestleMania se clôt donc sur une note positive, après avoir proposé une première moitié de show décevante, avec des combats insipides, qui n’auront pas convaincu un public mou une grande partie du show. Le sacre d’Owen et de Yokozuna aura réveillé le public, tout comme ce match fou entre Diesel et HBK, l’attraction du soir étant évidemment ce clash allant au-delà du monde du catch, entre Lawrence Taylor et Bam Bam Bigelow.

A Wrestling Addict

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