WCW SATURDAY NIGHT – 15
11/07/1992
– Jim Ross et « Cowboy » Bill Watts nous retrouvent depuis le Center Stage d’Atlanta pour ce WCW Saturday Night, à quelques jours seulement du Great American Bash.
MATCH 1 : DUSTIN RHODES ET BARRY WINDHAM VS RICHARD MORTON ET TRACY SMOTHERS
VAINQUEURS : DUSTIN RHODES ET BARRY WINDHAM
PRISE DE FINITION : BULLDOG
APPRÉCIATION : COHÉRENT. BON PETIT SQUASH
On démarre avec l’un des tandems encore en lice pour le tournoi NWA : Dustin Rhodes et Barry Windham, rejoignent le ring sous un tonnerre d’acclamations. Face à eux ce soir, l’association de Richard Morton et de « Young Pistol » Tracy Smothers.
Dès les premières minutes, Dustin et Smothers nous montrent qu’ils savent catcher. Windham et Dustin donnent une leçon à leurs adversaires, et l’emportent facilement après un Bulldog du « Natural » C’est donc gonflés à bloc que le duo se dirige vers la suite du tournoi.
MATCH 2 : JOHNNY B. BADD VS GEORGE SOUTH
VAINQUEUR : JOHNNY B. BADD
PRISE DE FINITION : TUTTI FRUTTI (LEFT JAB)
APPRÉCIATION : UN PEU MALADROIT. PASSABLE
Non ce n’est pas Johnny B. Goode, mais Johnny B. Badd, lutteur à la gimmick de gigolo, qui s’avance vers le ring. Très populaire, il se mesure ce soir à George South, jobber entre autres plébiscité par le « Nature Boy » en personne.
Johnny déroule son catch, et bien que son personnage semble faire l’unanimité, au niveau in-ring, c’est plus difficile. Il s’en sort tout de même logiquement avec son crochet du gauche, nommé Tutti Frutti, au terme d’un match assez maladroit.
– Ross et Watts reviennent ensuite sur les défenses de titre qui ont eu lieu à l’Omni d’Atlanta. Brad Armstrong a en effet remporté le titre Light Heavyweight face à Scotty Flamingo alors que Williams et Gordy ont détrôné les Steiners pour les titres par équipe de la WCW.
Une courte promo de Williams et Gordy, dans les vestiaires après leur victoire, est diffusée.
MATCH 3 : MICHAEL P.S. HAYES VS « BEAUTIFUL » BOBBY EATON
VAINQUEUR : BOBBY EATON
PRISE DE FINITION : NECKBREAKER
NOTE : * ¾
La moitié des Freebirds, Michael P.S. Hayes fait son entrée haute en couleurs, sur fond de « Badstreet USA ! » Ce soir, Hayes se frotte à l’un des caïds de la Dangerous Alliance, en la personne de Bobby Eaton, accompagné par Paul E. Dangerously.
Hayes et Eaton nous démontrent d’abord leurs capacités de catcheur, et Eaton a du mal à esquiver ses jab offensifs. Eaton est un excellent lutteur, et sait se faire entendre à son tour, calmant le jeu du Freebird, pourtant porté par le public. Il l’emporte étonnement avec un brise-nuque, redorant un peu son image au sein de sa faction.
MATCH 4 : THE BARBARIAN VS RANDY STALLINGS
VAINQUEUR : THE BARBARIAN
PRISE DE FINITION : BIG BOOT
APPRÉCIATION : SQUASH CORRECT. RIEN À DIRE DE PLUS
Le Barbarian, arborant malgré tout un physique taillé, se paye ce soir la tête d’un jobber. Espérons pour lui que le Barbarian ne soit qu’une gimmick…
En quelques secondes, la montagne de muscles au visage peint (et cette coupe de cheveux!) démonte littéralement ce pauvre gars, finissant le massacre avec un Big Boot.
– Greg « the Hammer » Valentine s’adresse à Jim Ross et continue de s’en prendre à Dustin Rhodes.
MATCH 5 : GREG « THE HAMMER » VALENTINE ET « DIRTY » DICK SLATER VS « FLYIN’ » BRIAN PILLMAN ET BIG JOSH
VAINQUEURS : GREG VALENTINE ET DICK SLATER
PRISE DE FINITION : ELBOW DROP
NOTE : * ¾
Tout récemment formé, le duo de Greg Valentine et de Dick Slater s’avance vers le ring, les deux briscards se sont apparemment découverts une amitié. Face à eux, le tandem de Flyin’ Brian et de Big Josh, et pourquoi pas… les rejoignent.
La fougue du jeune Pillman a raison de la mobilité plus lente de Valentine. Ce dernier et son nouveau partenaire ont une bonne alchimie et s’entendent bien. Brian n’a pas vraiment l’occasion de briller, réduit à peu de choses, alors que Big Josh est transparent. Longtemps isolé, Brian fait un moment le tag à Josh, qui entre en furie. Peut-être pas assez attentif, ce dernier se fait avoir lors d’une simple projection dans les cordes. En retenant ses cheveux, Slater le fait tomber alors que Valentine en profite pour lui porter une descente du coude victorieuse.
MATCH 6 : RICKY « THE DRAGON » STEAMBOAT ET NIKITA KOLOFF VS BOOMER
LYNCH ET JOHN PETERSON
VAINQUEURS : RICKY STEAMBOAT ET NIKITA KOLOFF
PRISE DE FINITION : KNIFE-EDGE
NOTE : * ½
Encore en lice pour le tournoi par équipe de la NWA, Steamboat et Koloff s’échauffent ce soir, à moins de 24h du Great American Bash. Face à eux, le duo composé de Boomer Lynch et de John Peterson.
Associés depuis quelques temps, et partageant la même haine pour la Dangerous Alliance, Koloff et Steamboat font état d’une solide alchimie. Peu à dire sur ce petit combat, qui se solde naturellement par une victoire des favoris, alors qu’ils affronteront Pillman et Liger en quart de finale.
– On revient ensuite sur les premières phases de ce tournoi qui prendra fin ce dimanche au Great American Bash.
Harley Race, accompagné du Super Invader, s’adresse à Sting à propos de son futur combat face à Vader.
MATCH 7 : RON SIMMONS VS MARK CANTERBURY
VAINQUEUR : RON SIMMONS
PRISE DE FINITION : POWERSLAM
APPRÉCIATION : SOLIDE DÉMONSTRATION DE FORCE POUR SIMMONS
Arborant un physique à la pointe, Simmons combat ce soir, alors qu’il est déjà vraiment vu comme un futur grand champion. Son adversaire, aura plus de succès du côté de Stamford (en tant qu’éleveur de porcs, donc succès relatif)
Une démonstration de force pour Simmons, qui ne cesse d’impressionner en même tant qu’il plaît au public d’Atlanta. « All American » l’emporte rapidement avec son Powerslam.
– À quelques secondes du dernier combat de Sting avant sa défense de titre contre Vader, on rappelle les grands moments de la carrière du Stinger, notamment face à Ric Flair, en 90 où plus récemment face à Lex Luger.
MATCH 8 : STING VS DIAMOND DALLAS PAGE
VAINQUEUR : STING
PRISE DE FINITION : SCORPION DEATH LOCK
NOTE : **
À seulement 24 heures de son tant attendu face à face avec Big Van Vader, Sting n’a pas choisi l’option du repos, et malgré un état de santé relatif (on n’en sait pas plus sur l’état de ses côtes) combat ce soir face à Diamond Dallas Page.
Page, qu’on avait plus trop vu, est décrit par Ross comme un jeune apprenti au futur prometteur (et en effet!) Match à la tournure assez classique, on ne prend pas de risques, mais tout en restant correct. Sting ne montre aucune faiblesse et fait abandonner Page avec son Scorpion Death Lock, tournant définitivement son regard sur le Great American Bash.
A Wrestling Addict