WCW SATURDAY NIGHT – 13
27/06/1992
– Jim Ross et Michael P.S Hayes nous retrouvent, depuis le Center Stage d’Atlanta, pour cet édition de WCW Saturday Night, quelques jours après Beach Blast.
MATCH 1 : STUNNING STEVE AUSTIN VS JOEY MAGGS
VAINQUEUR : STUNNING STEVE AUSTIN
PRISE DE FINITION : STUN GUN
APPRÉCIATION : BON SQUASH EN PRÉPARATION DU MATCH FACE À WINDHAM
Le lieutenant de la Dangerous Alliance et actuel Champion TV, Stunning Steve Austin s’avance vers le ring. Épaulé par son leader, Paul E. Dangerously, Austin s’apprête à signer un match retour contre Barry Windham.
Stunning Steve prend du plaisir à jouer avec son adversaire, le jobber Joey Maggs, qui ne fera pas long feu. Avec une Lariat portée avec autorité, et un premier Stun Gun, Austin s’impose facilement. Il l’emporte avec son Stun Gun, cette fois-ci porté avec élan, et gagne un boost de confiance certain pour son futur combat face à Windham.
– On revient sur l’écrasante victoire de Terry Gordy et de « Dr. Death » Steve Williams sur les Steiner Brothers lors du quart de finale du tournoi pour les titres par équipe de la NWA.
MATCH 2 : LARRY ZBYSZKO VS THE AVENGER
VAINQUEUR : LARRY ZBYSZKO
PRISE DE FINITION : BRAINBUSTER
APPRÉCIATION : PLUTÔT BON SQUASH. FINISH ÉTONNANT
Tout récemment viré de la Dangerous Alliance après avoir giflé son patron, Larry Zbyszko est désormais favori des foules. Le « Cruncher » s’oppose ce soir à un lutteur masqué du nom de The Avenger.
Affichant un style agressif, celui qu’on surnomme « Cruncher » prend un malin plaisir à infliger de la douleur à son adversaire, en regrettant que ce dernier n’ait pas été Paul E. Dangerously. L’homme au masque rose ne peut se relever d’un Brainbuster, porté avec autorité.
– De retour auprès de Jim Ross, Zbyszko s’adresse à Dangerously et promet de mettre ses mains sur lui, seulement après être passé par la case Bobby Eaton.
MATCH 3 : RON SIMMONS VS BOB COOK
VAINQUEUR : RON SIMMONS
PRISE DE FINITION : SPINEBUSTER
APPRÉCIATION : SQUASH ASSEZ DIVERTISSANT. SOLIDE IMPACT
Remonté à bloc, « All American », Ron Simmons s’avance ce soir vers le ring, porté par les hourras de la foule. Il se mesure ce soir face à un jobber, Bob Cook.
Et Cook semble s’imposer en début de rencontre, surprenant Simmons avec de gros coups de poing. Cependant, Simmons ne se laisse pas démonter et revient grâce à sa force pure. Le squash est convaincant, et Simmons le cloue au sol pour le compte de trois avec un Spinebuster.
– Eric Bischoff nous présente son hebdomadaire du WCW Magazine. Il revient sur les récentes altercations entre Sting et Vader. La carte (plutôt alléchante) du Great American Bash est dévoilée. Le Stinger en personne s’adresse à son mastodonte d’adversaire.
MATCH 4 : THE SUPER INVADER VS CHRIS SULLIVAN
VAINQUEUR : THE SUPER INVADER
PRISE DE FINITION : POWERBOMB
APPRÉCIATION : MÉDIOCRE AU MIEUX, VRAIMENT PASSABLE
Accompagné du légendaire Harley Race, le Super Invader combat ce soir, dans le quatrième squash de la soirée, face à Chris Sullivan.
On n’avait pas accroché, et on n’accroche toujours pas. Maladroitement, cet étrange individu au visage masqué domine les débats, et l’emporte grâce à sa Powerbomb.
– De retour pour une promo, Harley Race harangue Simmons, puis Sting, qui doit affronter son autre protégé, Big Van Vader.
MATCH 5 : TERRY TAYLOR VS DUSTIN RHODES
VAINQUEUR : DUSTIN RHODES
PRISE DE FINITION : BULLDOG
NOTE : ** ½
Affublé du costume de Ted DiBiase (on y croirait), celui qu’on surnomme le « Taylor Made Man » rejoint le ring, et sera ce soir solo. Son adversaire, l’une des révélations de cette année, Dustin Rhodes, effectue son entrée, très apprécié de la foule du Center Stage Theatre d’Atlanta.
Profitant d’un ascendant naturel et d’un momentum assez élevé, le fiston de « American Dream » Dusty Rhodes s’en sort à merveille face à Taylor. Celui-ci ne manque pas d’ingéniosité et sait se faire entendre. Ce qui s’apparente alors à un petit match sympathique se transforme alors en combat disputé, chacun donnant du rythme à la compétition. Les nearfalls s’enchaînent, et Rhodes, tenace, se dégage à plusieurs reprises. C’est le « Natural » qui tire son épingle du jeu et réussit à lui porter son Bulldog ! Mais lorsqu’il veut réaliser le tombé, Greg Valentine intervient, provoquant l’immédiate disqualification de son partenaire.
– À deux contre un, Valentine enferme Rhodes dans une prise en quatre, alors que Taylor s’apprête à lui sauter dessus du haut des cordes. Aux commentaires, Ron Simmons ne supporte pas cet affront et accourt à l’aide de Rhodes, repoussant le duo de Valentine et de Taylor.
MATCH 6 : GREG « THE HAMMER » VALENTINE VS MIKE GRAHAM
VAINQUEUR : GREG VALENTINE
PRISE DE FINITION : ELBOW DROP
NOTE : * ½
Arborant son peignoir étincelant (et non, ce n’est pas Ric Flair!) Greg Valentine rejoint le ring sous une réaction plutôt négative. Face à lui, un Mike Graham sans sa moustache, fils de Eddie Graham, légendaire promoteur de Floride.
On assiste à un peu de « Mat Wrestling », où Graham semble s’en sortir. Tous deux experts de la prise en quatre, ces deux briscards se testent. Valentine reprend l’avantage avec un Backbreaker vicieux, avant de continuer à s’acharner sur le dos de Graham. Celui-ci ne fait pas long feu, et sort sonné d’une collision avec le coin, permettant à Valentine de l’immobiliser avec une simple descente du coude.
– Suite à l’affront subi par Williams et Gordy, les Steiner Brothers les mettent en garde que ce n’est pas fini.
MATCH 7 : BARRY WINDHAM VS JOHN PETERSON
VAINQUEUR : BARRY WINDHAM
PRISE DE FINITION : SUPERPLEX
APPRÉCIATION : UN PEU RAPIDE MAIS EFFICACE
Se préparant pour un re-match face à Stunning Steve Austin, Barry Windham s’échauffe ce soir face à un jobber du nom de John Peterson, déjà sur le ring.
Très apprécié de la foule d’Atlanta, Windham n’a aucune difficulté à s’imposer, faisant preuve de technicité (qui a dit Mat Wrestling?) et offrant un petit squash sympathique. Il l’emporte assez rapidement avec sa fameuse Superplex.
MATCH 8 : NIKITA KOLOFF VS RUBEN THOMAS
VAINQUEUR : NIKITA KOLOFF
PRISE DE FINITION : RUSSIAN SICKLE
APPRÉCIATION : PUISSANT, MÊME SI VITE EXPÉDIÉ
On nous repasse d’abord ce court clip où Koloff avait éjecté Madusa, faisant place à une grosse bagarre entre lui-même et Rick Rude. Ce soir, Koloff se mesure à un jobber du nom de Ruben Thomas, l’attendant sur le ring.
Monstre de puissance, Koloff ne fait qu’une bouchée de son piètre challenge, l’éclatant avec ses prises et ses coups. Facilement, Koloff l’emporte avec sa Russian Sickle.
– De retour du côté de Ross, Koloff défie Rude et semble déterminé à affronter le « Ravishing One »
MATCH 9 : 6-MAN TAG MATCH : BUDDY LEE PARKER, TRACY SMOTHERS ET RICHARD MORTON VS FLYIN’ BRIAN, Z-MAN ET JOHNNY B. BADD
VAINQUEURS : BUDDY LEE PARKER, TRACY SMOTHERS ET RICHARD MORTON PAR DQ
PRISE DE FINITION : SAUT DE LA TROISIÈME CORDE DE PILLMAN
NOTE : * ¾
Nous poursuivons avec notre neuvième combat (!) de la soirée, qui sera un 6-Man Tag Match. L’opposition est plutôt classique, c’est du face contre heels, alors que le trio de Buddy Lee Parker, Tracy Smothers et Richard Morton s’avancent vers le ring. Ils seront rejoint par les très populaires Johnny B. Badd, Z-Man et Flyin’ Brian.
On s’en doutait un peu, les heels se font d’abord balader par le trio de Light Heavyweight. Hayes ne manque pas de rappeler que Flyin’ Brian a perdu son titre face à Flamingo lors de Beach Blast. Ce dernier reçoit en prime l’engouement de la foule lorsqu’il entre pour distribuer ses coups. Johnny B. Badd sera un temps pris à parti par le trio adverse, alors que Ole Anderson, arbitre de la rencontre, maintient non sans difficulté l’autorité. Et on dirait que quelqu’un a oublié les règles… Flyin’ Brian s’envole de la troisième corde pour une Flying Clotheline et… se fait immédiatement disqualifier par Anderson ! Dépité, l’ex détenteur du titre Light Heavyweight ne peut que se mordre les doigts face à la défaite de son équipe.
– Interviewé par Ross, Anderson dit qu’il a fait ce qu’il devait face. Smothers et Brian le rejoignent et manquent d’en venir aux mains, alors que la situation est tendue.
MATCH 10 : ARN ANDERSON W/MADUSA VS MARCUS BAGWELL
VAINQUEUR : ARN ANDERSON
PRISE DE FINITION : SPINEBUSTER
APPRÉCIATION : AUTORITAIRE MAIS PRÉVISIBLE
« Enforcer », Arn Anderson effectue son entrée, accompagné de Madusa, pour notre dernier (j’ai presque envie de dire enfin…) de la soirée. Son adversaire, le jeune Marcus Bagwell, est déjà sur le ring.
Presque un squash, tant « Double-A » se fait une joie d’écraser ce pauvre Bagwell, toujours avec méthodisme. Bagwell revient, faisant preuve d’une vaine efficacité. Pourtant, Anderson est trop fort pour lui ce soir et l’éclate avec un Spinebuster décisif, pour le compte de trois.
– De retour auprès de Ross, Anderson s’adresse directement à ses futurs adversaires, dont Sting.