WORLD WRESTLING FEDERATION
MADISON SQUARE GARDEN #16
23/11/1981
L’arène la plus célèbre au monde. Le Madison Square Garden de New York City est le temple de légende pour le sport-spectacle du catch professionnel. Et tout spécialement à l’égard de la promotion de Vincent J. McMahon, géographiquement implantée sur la côte Est des États-Unis depuis 1963.
De Bruno Sammartino à Pedro Morales en passant par « Superstar » Billy Graham, les icônes du catch nord-américain ont forgé le prestige de ce temple sacré. Champion de la World Wrestling Federation depuis 1978, Bob Backlund a d’ores et déjà gravé son nom dans le marbre des murs du Garden. L’inégalable Howard Finkel et son légendaire timbre reconnaissable entre mille nous présente les protagonistes du premier match de la soirée.
MATCH 1 : S.D JONES VS MR. SAITO W/CPT. LOU ALBANO (07:37)
VAINQUEUR : MR. SAITO
PRISE DE FINITION : DESCENTE DU GENOU
INDICATEUR : **
La moitié des Champions Tag Team apparaît ce soir en solo. Masa Saito est accompagné par le capitaine Lou Albano et, comme c’est la règle au Garden, celui-ci reçoit l’ordre de regagner les vestiaires. Saito s’oppose ce soir à S.D Jones, briscard des rings bien connu de la foule de New York City.
Alors qu’on pensait que Saito prendrait rapidement l’avantage, le japonais est surpris par l’énergie et l’expérience de Jones. Étonnamment, et même sur le plan technique, Jones s’impose face à un Saito désarçonné par l’aisance de son antagoniste. Humilié sur la plus grande scène de toutes, Saito s’agace et calme S.D avec un sévère atémi dans la gorge. Le souffle coupé, Jones déguste le catch incisif de Saito. Sorti d’un Boston Crab, Jones est ensuite écrasé tête première dans l’un des coins. Erreur, puisque celui-ci ne ressent plus rien et, porté par le soutien du public, S.D s’autorise un pas de danse face à un Saito désuet. Peut-être excessivement galvanisé, Jones se précipite et fonce tête baissée dans les genoux de Saito. Celui-ci grimpe alors sur la corde du milieu et s’élance en descente du genou. Le choc est fatal et l’arbitre Gilberto Roman compte trois, permettant à Saito de l’emporter au terme d’un match où le japonais a été bousculé.
MATCH 2 : RICK MARTEL VS HANS SCHROEDER (13:11)
VAINQUEUR : RICK MARTEL
PRISE DE FINITION : PETIT PAQUET
INDICATEUR : * ½
D’habitude associé à Tony Garea, Rick Martel combat également en solo. Son compère de longue date a été coupé du programme et affrontait le Baron Scicluna. Le québécois rencontre ce soir un sale type, une brute épaisse qui a récemment effectué son retour du côté de la World Wrestling Federation. Il s’agit d’Hans Schroeder, qui gratifiait le public de New York City d’insultes et de doigts d’honneur. Annoncé de Berlin en Allemagne, celui-ci n’est pas du tout apprécié par le Garden.
Martel comme Schroeder semblent méfiants à l’idée de s’engager dans cette rencontre. Les premiers échanges sont basiques et permettent à Schroeder de s’imposer grâce à un catch old-school. Chaque début de séquence est interrompue par Schroeder, qui choisit systématiquement de se réfugier dans les cordes. Cela a pour effet de tuer le rythme du combat, ce qui n’est pas à l’avantage de Martel. Et lorsqu’un arbitrage plus que suspect semble favoriser le catch de Schroeder, ce n’est pas pour arranger les affaires du natif de Québec City. Au bout de ce qui a semblé une éternité, Martel dégaine une série de sauts chassés et réveille la foule. Toutefois, Schroeder cogne fort et reprends le cours du match avec de gros coups. Projeté dans l’un des coins, Martel nous sort alors une esquive dont lui seul a le secret. Schroeder est enroulé en petit paquet, l’arbitre compte trois et permet à Martel de l’emporter au terme d’un match mou, atrocement lent et victime d’un manque d’énergie impardonnable.
MATCH 3 : INTERCONTINENTAL CHAMPIONSHIP MATCH : TEXAS DEATHMATCH : « THE MAGNIFICENT » DON MURACO © W/GRAND WIZARD OF WRESTLING VS PEDRO MORALES (13:36)
VAINQUEUR : PEDRO MORALES
PRISE DE FINITION : COUP DE POING AMÉRICAIN
INDICATEUR : **** ½
Honteusement volé lors de leur dernière rencontre au Spectrum de Philly, Pedro Morales n’a eu de cesse de réclamer justice. Légendaire figure du catch nord-américain et encore plus au sein de cette illustre arène, Pedro Morales entend bien récupérer son or et fera tout ce qui est en son pouvoir pour y parvenir. « The Magnificent » Muraco effectue alors son entrée sous les sifflets du public. Manque de respect ultime, le Champion balance sa ceinture aux pieds de son challenger.
Il s’agit d’un Texas Deathmatch, ce qui signifie qu’il n’y aura pas de disqualification et pas de décompte en dehors du ring. Morales semble prêt comme jamais mais Muraco préfère haranguer la foule. L’intensité est palpable et on ressent toute l’électricité présente dans l’air du Garden. Calmé par une série de droites dans l’abdomen, Muraco se réfugie sur le tablier du ring et demande un temps mort. Calculateur, le Champion surprends alors son challenger et le projette sur le sol en béton de l’arène. Il le rejoint alors en contrebas et lui écrase l’entrejambes sur la barrière de sécurité. De retour sur le ring, Muraco contre une projection en un superbe surpassement. Toutefois, Pedro l’empêche d’utiliser son pouce comme d’une arme et le projette à son tour à l’extérieur du ring. Il le suit et l’éclate alors tête première contre la barrière, puis contre le poteau du ring. Ces images d’une violence rare rendent justice à la stipulation du combat et à son intensité. Ouvert au niveau du front, Muraco pisse le sang. Galvanisé par la vue du sang, Pedro n’éprouve aucune forme de compassion. On assiste alors à la mise à mort symbolique du Champion. Muraco se reprends avec un coup bas, qui résonne comme l’ultime affront fait à Morales. En sang, totalement désemparé et désorienté, Muraco tente le tout pour le tout et, comme à Philly, souhaite s’emparer de son poing américain. Mais Pedro donne tout et le décime alors avec un Spear du tonnerre. Il s’empare de l’arme et, comble du comble, s’en sert pour envoyer Muraco sur la lune avec un coup de poing emprunt de toute la haine, de toute la rancœur et l’esprit de vengeance du portoricain. Il le couvre alors pour le compte de trois et l’emporte en regagnant son titre de Champion Intercontinental, tandis que la foule du Madison Square Garden est en délire, venant tout juste d’assister à l’ultime revanche de l’une de ses plus grandes figures.
MATCH 4 : LITTLE BOY BLUE VS HAÏTI KID (08:33)
VAINQUEUR : HAÏTI KID
PRISE DE FINITION : PETIT PAQUET
APPRÉCIATION : ATTRACTION FIGÉE DANS SON TEMPS
Il est désormais l’heure de se détendre et de souffler. Après une guerre où auront coulé la sueur, le sang et les larmes, place à une interlude de Midget Wrestling. Cheveux longs et lisses, Little Boy Blue est totalement inconnu du public et n’a pas catché depuis 1973. Il rencontre ce soir le Haïti Kid, légendaire figure du catch de nains dont la popularité atteint des sommets au milieu de la décennie.
Cela faisait quelque temps que nous n’avions plus aperçu de Midget Wrestling sur nos écrans. Lors du dernier combat en date, on y retrouvait déjà Haïti Kid, en Tag Team avec Cowboy Lang contre Little Tokyo. Le match est une succession de séquences de Comedy Wrestling. Les spots avec l’arbitre sont légion mais c’est cette fois-ci les cris de Little Boy Blue qui ont fait rire le public et notre commentateur préféré, qui frise parfois l’hilarité ! Et contrairement à ce qu’on aurait pu penser, la rencontre dure et s’installe tout doucement. Malheureusement, on déplore encore fois le traitement du statut de ces lutteurs, relégués au rang d’amuseurs de foule. La séquence finale est quant à elle quelque peu loupée et voit le Haïti Kid enrouler Little Boy Blue dans un petit paquet brouillon. L’arbitre compte et alors que Blue semblait s’être dégagé, l’officiel Freddy Sparta choisit malgré tout de faire sonner la cloche.
MATCH 5 : WORLD WRESTLING FEDERATION CHAMPIONSHIP MATCH : NO HOLDS BARRED MATCH : GREG « THE HAMMER » VALENTINE W/GRAND WIZARD OF WRESTLING VS BOB BACKLUND W/ARNOLD SKAALAND (15:36)
VAINQUEUR : BOB BACKLUND
PRISE DE FINITION : GERMAN SUPLEX
INDICATEUR : *** ½
L’affiche est gigantesque. Ils se sont déjà affrontés en 1979 lors d’un superbe match nul d’une heure, nous offrant l’un des meilleurs combats de cette période. La revanche donna lieu à l’un des cas de figure les plus controversés de l’histoire. Une erreur arbitrale fut à l’origine d’un changement de titre fantôme, jamais reconnu par la promotion. Il s’agit ce soir de la belle. Greg « The Hammer » Valentine porte cette ceinture, alors rendue vacante après sa victoire. Et alors que Valentine retirait sa robe, Bob Backlund accourut pour s’en prendre à lui!
La cloche sonne et Backlund lance les hostilités avec un coup de ceinture dans la face de Valentine, le tout dans un climat d’émeute. Complètement groggy, Valentine a le regard ailleurs et est tourné en bourrique par Backlund. Celui-ci s’en prends à ses jambes, un comble lorsqu’on sait que c’est cette même méthode que pratique Valentine lors tous ses matches. Totalement dominé, Valentine s’en sort toutefois et s’attelle désormais à blesser le genou du natif de Princeton dans le Minnesota. Il lui éclate ensuite ce genou contre le poteau du ring et ce, de manière répétée. Fruit de semaines et de mois de préparation, Greg essaie alors, coûte que coûte, de placer sa redoutable Figure Four Leglock. Et au bout de plusieurs tentatives, cette terrible prise, dont personne ne s’est encore sortie, est verrouillée. Au pied du mur, Backlund résiste et, porté par l’appui sans relâche de la foule du Garden, essaie de retourner la prise. Dans les cordes, Valentine doit lâcher mais réitère et coince à nouveau les jambes de Backlund en Figure Four. Cette fois-ci, et ce grâce à une force et une persévérance titanesques, Backlund donne tout et retourne alors la prise, inversant le rapport de pression. Éreintés, Valentine et Backlund se relèvent péniblement. Valentine tente alors sa descente du coude, mais Backlund l’esquive et, de retour sur ses pieds, l’emmène au sol avec une magnifique German Suplex. L’arbitre compte 1..2.. et 3 ! Backlund a surpris Valentine et avec lui toute la foule du Garden ! S’ensuit un incroyable moment de communion entre notre nouveau Champion et son public, le portant (presque) au rang d’un Bruno Sammartino.
MATCH 6 : ANGELO « KING KONG » MOSCA VS « THE AMERICAN DREAM » DUSTY RHODES (07:24)
VAINQUEUR : DUSTY RHODES
PRISE DE FINITION : COUNT OUT
INDICATEUR : **
Originaire de Toronto dans l’Ontario au Canada, Angelo « King Kong » Mosca n’est plus managé par le capitaine Lou Albano. Briscard des rings et ancien joueur de la CFL, son nom a récemment été mentionné par Sandy Scott pour une potentielle apparition au sein des Jim Crockett Promotions. Son adversaire déchaîne les foules autant que les passions et se fait désormais annoncer en tant que « the American Dream » Dusty Rhodes. En ces temps, il n’est pas rare d’apercevoir Rhodes au Garden, même si ses apparitions sont de moins en moins fréquentes.
Rhodes bouillonne de charisme et se déplace avec sa gestuelle unique en son genre. Les premiers échanges sont des tours de chauffe et Mosca ne semble pas impressionné par le catch de Dusty. Couché par un coup de bélier, celui-ci se relève et décoche un Bionic Elbow sur le crâne de Mosca. Bousculé, Angelo demande ensuite à l’arbitre de vérifier si la coudière de Dusty ne contient pas d’objet caché. « King Kong » en profite et étire alors l’un des bras de Rhodes avec une élongation. Subissant les coups de Mosca, Dusty n’est pas du genre à se laisser abattre et revient avec une série de jabs dont lui seul a le secret. Mosca entremêlé dans les cordes, Dusty exerce de la pression sur ces cordes pour que l’arbitre ne puisse pas l’en dégager. Sorti de ce bourbier, Mosca envoie Rhodes s’écraser en contrebas avec un coup de genou. À l’extérieur du ring, ils s’échangent de gros coups sans se soucier du compte de l’arbitre. Et ce, jusqu’à la dernière seconde, où Dusty peut alors remonter sur le ring in-extremis. Mosca est alors disqualifié et repart au vestiaire la tête baissée, alors que Rhodes célèbre une victoire en demi-teinte.
MATCH 7 : MIL MASCARAS VS THE MASKED EXECUTIONER (02:36)
VAINQUEUR : MIL MASCARAS
PRISE DE FINITION : FLYING CROSSBODY
APPRÉCIATION : SQUASH CLASSIQUE AU POSSIBLE
Icône de la Lucha Libre et figure populaire au même titre qu’El Santo et Blue Demon, Mil Mascaras est une légende du catch mexicain. Au milieu des années 1970, Mascaras est le premier homme à pouvoir combattre sous un masque au Madison Square Garden. À cette période, Mascaras se mesurait alors à « Superstar » Billy Graham et rencontre ce soir « Big » Ron Shaw, qu’on a reconnu sous son masque de l’Executioner.
La rencontre est on-ne-peut-plus classique et ne diffère en rien de ce qui est proposé lors des programmes hebdomadaires. On note toutefois que Ron bouge bien, même s’il finit totalement humilié sur le ring du Garden. Tout type d’offense de l’Executioner est contrée et renversée par Mascaras. Comme d’habitude, celui-ci apparaît intouchable et couche son adversaire avec une série de coups de bélier. Il l’emporte ensuite en moins de trois minutes avec un Flying Crossbody qui a au moins eu eu le mérite de faire lever la foule de New York City.
MATCH 8 : TONY ATLAS VS MR. FUJI W/CPT. LOU ALBANO (08:16)
VAINQUEUR : TONY ATLAS
PRISE DE FINITION : MILITARY PRESS SLAM
INDICATEUR : * ¾
Il s’agit du dernier combat de la soirée. Originaire de Roanoke en Virginie, Tony Atlas connaît une ascension fulgurante. Doté d’un physique irréprochable et d’une popularité toujours plus grande, Atlas se frotte ce soir au partenaire de Masa Saito. Il s’agit bien sûr de l’autre moitié des Champions Tag Team, qui n’est autre qu’Harry Fujiwara, plus connu en tant que Mister Fuji. Celui-ci réalise d’abord son rituel traditionnel.
Étonnamment, c’est Fuji qui prend le premier l’avantage avec une clé de bras qui pousse Atlas à mettre un genou à terre. Tony peut évidemment compter sur sa puissance et s’en sort facilement. Le retour en grâce est de courte durée car Atlas est soudainement stoppé dans son élan avec un atémi dans la poitrine, suivi d’un autre dans la gorge. Fuji continue avec ses atémis tranchants et maintient ensuite Atlas au sol avec une prise des trapèzes. Celui-ci est alors à deux doigts de perdre conscience mais, porté par l’appui du public, s’en démène. Toutefois, Atlas rate un saut chassé et retombe lourdement. Cela marque le retour de la longue, interminable prise des trapèzes, largement usée et abusée à cause des limitations physiques de Fuji. Atlas est ensuite calmé par Fuji avec un enfourchement. Ce dernier grimpe alors sur la troisième corde et s’élance en descente de la cuisse. Atlas esquive à moitié mais se relève malgré tout et hisse Fuji à bout de bras. Il l’écrase au sol en Military Press Slam et l’emporte ainsi grâce à un compte de trois d’une rapidité tout à fait discutable.
C’est toujours spécial lorsque la World Wrestling Federation se produit dans la légendaire enceinte du Madison Square Garden. Titres de Champion du Monde et Intercontinental étaient remis en jeu dans des matches sans règles. Analyse d’un autre de ces spectacles inédits qui précèdent encore de quelques années le concept de Pay Per View.
– Les Champions Tag Team étaient ce soir au programme, mais chacun de leur côté. Et le moins qu’on puisse en dire, c’est que l’un s’en est mieux sorti que l’autre. L’emportant au terme d’un match disputé, Saito peut se féliciter d’une victoire tandis que Fuji échouait face à Tony Atlas.
– En effet, alors que Saito ouvrait la soirée, son partenaire la clôturait. Et au terme d’un match quelque peu insipide, c’est bien Tony Atlas qui s’est imposé, sans impressionner comme il le fait à l’accoutumée. Il se pourrait d’ailleurs qu’un match Tag Team, entre les Champions d’un côté et entre Tony Atlas et S.D Jones de l’autre, soit dans les plans.
– Cette soirée souffrait malheureusement de quelques points faibles. Également affiché en solo, Rick Martel n’est pas tombé sur le bon adversaire et souffre donc d’un malus regrettable. Face à Hans Schroeder, le québécois s’est retrouvé piégé dans un combat au souffle coupé. Heureusement, Martel l’a emporté, ce qui rattrape de peu la catastrophe.
– Avec Dusty Rhodes et Angelo Mosca, le spectacle était forcément assuré. Et il le fut, que ce soit grâce à l’effervescence du charisme de Rhodes ou encore grâce à la brutalité de Mosca. Tout cet entrain fut toutefois coupé court par une fin en eau de boudin, ce qui gâche fâcheusement l’issue de ce combat.
– La première confrontation était dantesque. La revanche a été controversée et la belle n’a pas manqué d’être (presque) tout ce qu’on en attendait. Au terme d’un rude affrontement tout autant technique que méthodique, Bob Backlund s’est imposé, une bonne fois pour toutes, comme le porte-étendard de la World Wrestling Federation, sa victoire cimentant son règne comme l’un des plus importants de l’Histoire.
– Volé au Spectrum de Philadelphie, Pedro Morales avait soif de vengeance. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que le portoricain a démontré qu’il s’agit d’un plat qui se mange froid. Sans aucune règles, ce combat s’est rapidement transformé en un brutal règlement de comptes où ont coulé le sang, la sueur et les larmes. Et au terme duquel le roi Muraco a vu son règne s’éteindre sous ses yeux. Empruntant le même poing américain que Muraco a utilisé face à lui, c’est le retour de bâton ultime. Pedro Morales a vengé son honneur et celui de son or, la d’ores et déjà prestigieuse ceinture de Champion Intercontinental.
Nathan Maingneur